Le vécu de l’association


Mis à jour le 17 novembre 2022

Les travaux dans la collégiale par l’équipe de bénévoles

C’est à l’intérieur même de l’édifice que les bénévoles, depuis 1999, ont passé l’essentiel de leur temps pour contribuer à le rendre plus beau. Outils, pinceaux et chiffons en main, ils l’ont méthodiquement passé en revue ; ils ont réparé, dépoussiéré, lavé, astiqué, brossé et peint, en complément de ce que fait dans ce domaine l’équipe paroissiale.

Peinture

– grilles attenant au chœur
– portail principal (intérieur, extérieur et tambour)
– portes secondaires
– confessionnaux teintés et cirés
– chapelles latérales
– plancher de la nef
– plancher de la sacristie
– nettoyage des boiseries de la tribune et finition à la lasure
– cave

Réparations

– portail, autres portes, petites portes dans le toit
– serrures changées
– stalles renforcées
– pose d’un plancher amovible dans la sacristie
– réaménagement du bloc sanitaire
– mur de la chaufferie au sous-sol
– sacristie remise en état et transfert du mobilier superflu en cet endroit

Autels

– maître autel
– autel de la Vierge
– autel de saint Piat
– installation de deux candélabres dans le chœur

Restauration et rénovation

– la quatorzième station de l’ancien Chemin de Croix qui a survécu à l’écroulement du clocher en 1918
(l’ensemble est composé d’un cadre de bois qui recèle un bas-relief figuratif et un petit reliquaire)
– plusieurs statues
– remise au jour de la Croix de Malte dans le chœur de la collégiale

Fonts baptismaux

– remise en état
– installation de vitrines pour l’exposition d’objets, avec éclairage adéquat. (L’association a prêté ces vitrines à la paroisse, en vue de l’exposition qu’elle organisait en juillet 2007, dans le cadre de la semaine de mémoire « Cardinal Albert Decourtray ». C’est à cette occasion qu’une plaque de marbre commémorative a été apposée dans la collégiale pour rappeler que l’abbé Albert Decourtray avait célébré sa première messe dans la collégiale, le 6 juillet 1947).

Les nuisances commises par les pigeons

Les domaines dans lesquels « les bénévoles du mercredi » sont intervenus depuis 1999, sont extrêmement nombreux et variés. L’une des principales actions menées est le combat permanent contre les nuisances générées par les pigeons. Ceux-ci ont envahi le clocher et les chéneaux, déposant leurs fientes en grande quantité. Il a fallu monter de nombreuses fois dans le clocher pour recueillir des dizaines de sacs de leurs déjections, puis les descendre au rez-de-chaussée. C’est un travail lourd et fatigant, qu’il faut sans cesse recommencer.

Un progrès toutefois : des filets, puis des grillages ont été posés là-haut, notamment aux abat-sons, pour empêcher l’intrusion des pigeons dans le clocher où ils salissaient tout, y compris le carillon. Les alpinistes de l’association ont même eu l’idée d’installer un faux hibou pour tenter de les apeurer !

Les chéneaux se remplissent de fientes, de poussière, de mauvaises herbes, et parfois d’arbustes. Les eaux pluviales ne s’écoulent plus normalement et débordent, s’infiltrant dans les murs et la toiture.

Alors, les bénévoles ont entrepris, au fil des années, de les nettoyer. Mais c’était dangereux et cela dépassait leurs possibilités techniques. Alors, et c’est un exemple des nombreuses aides reçues par l’association, la Mairie a financé la location d’une nacelle ; de même, les pompiers de Seclin ont amené leur grande échelle, ce qui a permis à deux ouvriers de l’entreprise S.E.V. de déraciner des arbustes qui avaient élu domicile sur le toit, d’enlever des fougères, des débris, etc. L’entreprise S.E.V., à cette occasion, a prêté le matériel nécessaire pour transporter tout cela en déchetterie. Depuis, cette opération de nettoyage des chéneaux est régulièrement effectuée par une entreprise, sur demande de la Ville.

En juillet 2015

La collégiale sous vigilance

La Ville de Seclin et les Bâtiments de France surveillent les structures de la collégiale, sa toiture et ses fondations. L’association, quant à elle, est au contact permanent de l’édifice. Tout ce qui apparaît anormal, et a fortiori dangereux, la met en éveil. C’est donc un intérêt collectif qui est porté par chacune des parties, avec ses compétences et ses moyens techniques. Ainsi, au fil des années, ont pu être décelés :
– une boursouflure sur une colonne, dont il a fallu trouver l’origine (infiltrations)
– des affaissements, côté sud
– une fissure au niveau de la tribune
– une humidité inquiétante en plusieurs endroits
– la charpente en mauvais état
– l’effritement de pierres blanches, côté parc de stationnement.

Par ailleurs, un gros orage, en juillet 2006, a provoqué la chute de gravats, ce qui a nécessité l’installation de barrières de protection au sol.

Afin de suivre l’évolution des structures, les Bâtiments de France ont procédé à la pose de « témoins » sur les murs. Quant au paratonnerre, il a été remplacé.

Sur les conseils de l’architecte des Bâtiments de France, le Service des espaces verts de la Ville et les bénévoles de l’association ont procédé au débroussaillage du sol près de la collégiale. Des arbustes ont été déplantés, tandis que la haie de troènes était enlevée et remplacée par des ifs taillés. Des arbres ont été élagués ; deux ont été supprimés car leur frondaison provoquait de l’humidité, et leurs racines menaçaient les fondations. En 2007, six marronniers en mauvais état ont été abattus par une entreprise spécialisée.

La restauration du clocher

Plusieurs tranches d’importants travaux ont été menées par la Ville avec des entreprises spécialisées dans la réfection des monuments historiques. On peut ainsi énumérer :
-la restauration du clocher (en 2010)
-le remodelage du parvis de la collégiale suite à la réfection de l’axe central de la ville (2007)
-la mise hors d’eau de l’édifice
-l’illumination de la collégiale (depuis le 2 décembre 2011)
-la réinstallation du coq au sommet du clocher après son « envol » lors d’une tempête.

Il faut citer plus particulièrement les travaux qui ont été menés de 2016 à 2018, pour un budget total de 1 019 847€, dont 399 785€ financés par la Direction Régionale des Affaires Culturelles ; 20 125€ de dons privés et 22 500€ abondés par la Fondation du Patrimoine. La Ville, propriétaire de la collégiale, a investi un montant de 599 937€.

Cet important budget a permis de refaire entièrement les façades est et nord, les piles intérieures du chœur, celle de la crypte, de réviser la toiture et de mettre en valeur l’ancien escalier qui menait à la crypte. De même, 23 vitraux du chœur ont été restaurés. Un don a permis de restaurer un vitrail dans le déambulatoire, près de la petite porte d’entrée.